En tant que gestionnaire, on accorde beaucoup d’importance à la qualité de notre communication.
On veut que nos messages soient clairs, mobilisateurs, livrés au bon moment.
Pourtant, la communication en gestion est un défi plus complexe qu’on ne le croit souvent.
À toutes les étapes de ma carrière, j’ai rencontré souvent des gestionnaires compétents et bienveillants qui doutaient d’eux dès qu’un message passait mal.
Si vous avez déjà eu l’impression d’avoir dit ce qu’il fallait, mais que le message ne passait pas…
je vous assure que vous n’êtes pas seul.
Je pense notamment à un client que j’ai accompagné récemment dans mon accompagnement individuel.
Il communiquait régulièrement avec de très bonnes intentions.
Mais ses interventions étaient perçues autrement.
Reçues d’un autre angle.
Et donc, très souvent… mal interprétées.
Ces situations me rappellent à quel point communiquer ne va pas de soi.
Ce n’est pas inné. Et ce n’est certainement pas juste « dire les choses ».
C’est aussi :
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- Composer avec ses émotions — et celles des autres: autant quand la pression monte que face à des sujets plus délicats, qui nous touchent différemment selon les souliers dans lesquels on se trouve.
- Trouver le bon ton et les bons mots quand on doit dire une vérité difficile, pour faire passer notre point de vue sans heurter la personne en face.
- Montrer à notre équipe qu’on est présent, même quand on est soi-même dépassé — en prenant le temps, en choisissant les bons formats, pour communiquer adéquatement, même au cœur d’un quotidien surchargé.
Tout cela, c’est mettre l’intelligence émotionnelle au cœur de nos communications.
Et le faire, ce n’est pas un luxe.
C’est un levier.
On sous-estime encore à quel point la communication est un vrai travail de gestion.
Pas un à-côté.
Mais quand on y met un peu de conscience,
ça change tout.